Intérieur d'un appartement avec un balcon, vue sur la nature avec des arbres et un ciel nuageux, un canapé en tissu rayé, une petite table avec des colonnes en pierre, une armoire en bois, et des chaises en verre

Un espace de travail pour soi

L’accompagnement Personnalisé

Sous la loupe du changement : du diagnostic à la renaissance

Introduction – Le point de départ

Dans le champ des sciences sociales, du médico-social, du sport ou de l’accompagnement humain, une vérité demeure : nul ne peut accompagner l’autre sans avoir soi-même traversé un chemin d’introspection.


La loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale, intégrée au Code de l’action sociale et des familles (CASF), nous rappelle que l’usager est au cœur de la démarche, reconnu comme une personne à part entière, dotée de droits et de la capacité à participer activement à son projet.

Mais que se passe-t-il lorsque nous nous plaçons nous-mêmes dans la position de l’« usager » de notre propre vie ? Quand nous acceptons de nous regarder sous une loupe, d’identifier nos forces et nos failles, puis de reconstruire un chemin plus aligné ?

Ce voyage, nous pouvons le décrire en quatre étapes :

  1. Diagnostiquer qui l’on est

  2. Élaborer un chantier de travail

  3. Concrétiser le projet

  4. Ouvrir le champ des possibles

 Mettre sous la loupe : diagnostiquer qui l’on est

Avant toute transformation, il y a l’observation. Ce diagnostic n’est pas un jugement, mais une évaluation honnête. Il suppose de répondre à des questions simples et profondes :

  • Quelles sont mes compétences réelles ?

  • Quelles sont mes valeurs ?

  • Quelles croyances me limitent ?

  • Quelles sont mes forces actuelles ?

  • Quelles fragilités dois-je reconnaître ?

  • Quelles valeurs me guident, consciemment ou non ? 

Dans l’accompagnement social, cette phase ressemble à l’évaluation initiale d’une situation. Comme le rappelle un directeur d’établissement médico-social :

« On ne peut améliorer ce qu’on ne connaît pas. »

La loi de 2002 souligne l’importance de la participation active de l’usager dans son projet. Transposée à notre propre vie, cette exigence signifie : Nous devons être acteurs de notre transformation.

« Les plans sont inutiles, mais la planification est indispensable. » – Dwight Eisenhower

Anecdote : Une assistante sociale en reconversion m’expliquait qu’elle avait abordé sa réorientation professionnelle comme une prise en charge : analyse de sa situation, identification des besoins, recherche des ressources (formations, réseau), puis planification des étapes. Ce cadre méthodique lui a permis de franchir la transition en toute sérénité.

Anecdote : Un athlète amateur, après une longue blessure, décida de reprendre l’entraînement. Mais au lieu de viser immédiatement ses anciens records, il planifia un retour progressif : marcher 20 min par jour, puis courir 10 min, puis augmenter la charge… Résultat : non seulement il retrouva ses capacités, mais il dépassa ses anciennes performances.

« Les petites actions battent les grandes intentions. »

Conclusion – L’acteur de son changement

La loi de 2002 nous enseigne que l’accompagnement est une co-construction. Appliqué à nous-mêmes, ce principe devient un levier puissant : chercher le soutien nécessaire tout en restant responsable de nos choix.

Alors, que vous soyez professionnel du social, étudiant, sportif ou simplement en quête de vous-même, la question reste : êtes-vous prêt à vous placer sous la loupe ?

Comment vous vous sentirez

aligné avec votre être le plus profond